Selon une étude « Doing Business 2010 » menée par la Banque Mondiale et qui évalue la réglementation des affaires dans 183 pays du monde, Bruxelles, le moteur économique de la Belgique, place le pays parmi les plus grandes économies européennes, avant la France et l’Allemagne.
Bruxelles, la capitale de la Belgique, est la 3ème région la plus riche d’Europe et la première ville au rang des affaires. Cœur économique de la Belgique, elle génère à elle seule près de 19% du produit intérieur brut du pays et réalise ¼ de ses exportations.
Une position qui s’explique par la mise en place de mesures d’accompagnement pour les entrepreneurs désireux de s’implanter dans la région et d’y créer leur entreprise. La ville a ainsi choisi d’appliquer des réductions en matière de fiscalité pour les entreprises :
– Les intérêts notionnels grâce auxquels les entreprises peuvent déduire de leur revenu imposable un montant égal à l’intérêt qu’elles auraient payé sur leur capital.
– Le « ruling fiscal », appelé aussi « décision anticipée en matière fiscale » qui détermine comment la loi s’appliquera à une situation qui n’a pas encore produit d’effets sur le plan fiscal.
– Le régime fiscal pour les expatriés, qui apporte une ressource budgétaire supplémentaire et éventuellement de nouvelles activités économiques pour l’entrepreneur.
Depuis 2003, Bruxelles offre également aux futurs porteurs de projet une assistance sur mesure, avec la création de l’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise, appelée aussi ABE. Cette agence conseille et guide gratuitement les entreprises et investisseurs potentiels belges mais aussi étrangers pour la bonne réalisation de leurs projets dans la Région.
De plus, pour renforcer ces actions déjà en place et booster les créations d’entreprise, Bruxelles va bientôt accueillir le « Réseau Entreprendre » (créé par la France), destiné aux chefs d’entreprises et qui propose un accompagnement aux futurs entrepreneurs.