Bruxelles a perdu quatre places au classement de la Fondation ECER des 37 villes européennes les plus attractives pour les chefs d’entreprise de l’UE. La capitale européenne recule de la 20ème à la 24ème place.
Le classement réalisé par l’Association pour la Fondation ECER (European Cities Entrepreneurship Ranking) indique le degré d’attractivité de 37 villes de l’union Européenne et leur capacité à séduire les investisseurs ou les entrepreneurs.
Encore septième en 2007 (à cette époque le classement ne comportait que 21 villes), Bruxelles a chuté à la vingtième place deux ans plus tard. Le classement 2010 confirme la tendance : Bruxelles perd quatre places et se retrouve 24ème .
Situation étonnante pour la capitale belge au regard de son statut européen qui la fait rayonner sur le continent.
Bruxelles obtient ses plus mauvaises notes dans le domaine de la diffusion et de la promotion de l’information auprès des entrepreneurs, mais également dans le domaine « environnement » (qualité des infrastructures, existence de parcs immobiliers et qualité des réseaux d’entrepreneurs).
Très certainement, Bruxelles subit la même loi que les autres capitales européennes par rapport à leurs métropoles respectives, exception faite pour l’Allemagne et le Portugal :
« Cette meilleure performance des métropoles de province s’explique par le fait qu’elles redoublent d’efforts pour inciter les entrepreneurs à s’installer sur leurs zones d’influence. Il existe en revanche dans les capitales une impression de jungle administrative où cohabitent multitude d’acteurs engagés en faveur de l’entrepreneuriat » analyse ECER.
La capitale allemande Berlin (5e) illustre la montée en puissance des métropoles germaniques : Francfort (la première), Hambourg et Cologne culminent dans le Top 10.
Les résultats ECER émanent d’une enquête réalisée par le cabinet Altidiem auprès de 45.000 chefs d’entreprises implantés dans trente-sept villes et métropoles à travers 18 états de l’UE.
Cinq critères ont été pris en compte pour élaborer ce classement : la promotion (actions de promotion et de diffusion de l’information), «l’ante création» (actions et dispositifs d’aide à la création), la post création (actions et conseils visant à accompagner les entrepreneurs après la création de leur structure), l’offre de soutien financier et l’environnement.