Coup dur pour le bassin de Liège : ArcelorMittal vient d’annoncer la fermeture de plusieurs sites de finition de l’acier à Flemalle. 1 300 emplois vont disparaître.
Après la « phase à chaud » comprenant les opérations de fonte, de coulée et de laminage de l’acier, frappée par un plan de 790 suppressions de postes annoncés en octobre 2011, le groupe ArcelorMittal s’attaque à la « phase à froid » : six installations de finition vont être fermées près de Liège, entraînant avec elles quelque 1 300 emplois.
C’est un véritable désastre pour ce bassin historique de la sidérurgie en Europe. Les organisations syndicales présentes sur les sites ont lancé un appel à la grève et demandé aux autorités belges de nationaliser les outils de production menacés pour relancer l’activité sidérurgique en Wallonie.
Selon l’agence de presse Belga, les sites visés par Mitall sont une cokerie, deux centrales d’énergie, un train large bande et une installation de laminage à froid.
Le premier ministre belge à la rescousse
Le groupe industriel, qui invoque un manque de compétitivité s’engage dans un communiqué « à rechercher une solution socialement acceptable pour les personnes concernées ».
Le premier ministre belge du gouvernement fédéral Elio di Rupo a annulé son déplacement au Sommet EU-CELAC organisé au Chili pour rencontrer ce jeudi après-midi Lakshmi Mitall, et demain matin, le gouvernement de la région Wallonie.
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